[East] Appartement d'Eduardo Garcia

En arrivant devant l'immeuble, Harry se senti presque chez lui. Des dealers sur le perron, une ou deux prostituées fatiguées et des gamins qui jouaient dans la rue avec ce qu'ils pouvaient trouver.

Il allait devoir montrer patte blanche pour rentrer, mais ce qu'il savait le mieux faire après tout.

Harry était vraiment dans son élément, toujours accoutumé de son costume négligeant il s'avança de quelques pas avant qu'il se fasse interrompre par une main devant lui qui lui barrait la route.

"Eh, tu fais quoi ici toi . Ta gueule de blanc bec ne me dit rien."

Harry dit Spare savait qu'il ne fallait pas montrer un signe de faiblesse, sinon c'était le carnage assuré.

"Je fais ce que tout blanc bec fait, c'est-à-dire voir un ami du nom d'Eduardo pour me camer avec lui. Il a gagné au loto à c'qui paraît."

L'homme devant lui, esquisse un sourire avant de le fixer dans les yeux et de lui répondre en pointant une arme sur sa figure.

"Eh le camé, tu sais que ton pote fait un tour chez les flics . À c'qui paraît il va plusieurs s'faire défoncer en taule que par la piqûre."

Spare posa sa main doucement sur l'extrémité de l'arme qui le pointait.

"C'est pourquoi, je dois l'aider à cacher la came avant que les flics arrivent. Il m'a envoyé pour ça, car je lui dois plusieurs rails."

L'homme qui était donc un guetteur, commença à rire quelques secondes avant de s'exprimer.

"Toi, tu n'es pas du quartier. Alors tu pourrais très bien être le flic non ?!"

Spare regarda le guetteur avec un peu de mépris en lui disant.

"Tu crois vraiment que les flics se trimbalent seuls dans un quartier contrôlé par vous mes potes."

Quelques secondes passèrent, puis une arme se baissa. Une main laissa le libre accès à l'immeuble à Spare qui en profita pour rentrer dedans et se diriger vers l'appartement.

[HRP : Evite de faire les questions et les réponses stp. OK pour cette scene mais je préfère que tu m'envoie un MP avant, si tu as envie de faire ça. Et une fois de plus, navré pour ma lenteur de réponse.]

Une fois à l'intérieur, il ne fallut pas longtemps à Harry pour trouver l'appartement. Les couloirs sentaient la sueur et l'urine et il dut se frayer un chemin parmi les squatters tout au long de sa montée.

Finalement, il utilisa les clé de l’appartement qu'il avait récupéré du contenu des poches du suspect avant de partir, et se retrouva dans un deux pièces aussi miteux que l'immeuble, à l’exception d'un poster de Jimmy Hendrix qui trônait bien en évidence sur un des murs du "salon".

Comme prévu, l’appartement était vide et trouver quoi que ce soit dans ce capharnaüm aller être compliqué.

Harry remua ciel et terres pour trouver un indice, une preuve... mais il devait le faire dans le silence et rapidement pour pas être repéré.

C'est donc avec douceur et c'est bien rare de sa part qu'il entama les recherches dans l'appartement.

Il y avait des tonnes de papiers griffonnés par terre, des rails de cock à demi-finis. Un véritable chantier qui devait être retourné en quelques minutes.

L'inspecteur fit son investigation en quelques minutes, seulement dix minutes et ressortit de l'immeuble.

Au bout de quelques minutes de recherche, l'inspecteur se demandait si il découvrirait autre chose que des cafards et des bouteilles vides.

Finalement, il découvrit sur l'oreiller sale un cheveux synthétique violet. IL ne lui fallut que quelques secondes pour se souvenir d'une jeune prostituée dans la rue, dont la perruque avait cette couleur particulièrement discrète.

Un regard par la fenêtre lui appris qu'elle étais toujours la, en train de discuter avec le conducteur d'une Ford bleu marine.

Spare prit donc le temps, de soigneusement conserver l'indice dans un sachet. De le ranger dans une de ses poches.

Puis de descendre de l'immeuble, à la rencontre de la prostituée.

Il sera difficile de ne pas se faire passer pour un flic, dans ce quartier.. quand on pose trop de questions ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

Le temps qu'harry descende, la Ford avait disparu, laissant le fille sur le bord de la route. Celle ci pestait et échangeant avec une consœur latino à l'air fatiguée.

En s'approchant, l'inspecteur pu détailler la fille : Petite, sans doute pas plus de vingt ans, des marques légère de brûlures aux coins de la bouche indiquant l'usage intensif de pipe à crack, et un air un peu absent.

- Je peux faire quelque chose pour toi ? demanda-t-elle alors qu'il arrivait à son niveau.