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Terrain vague sur le port

Auteurs Messages
Salvatore Zicarelli

Posté Le 03/04/2014 à 22:53:22

12 messages

Le port de Seattle étant toujours en plein développement, de nombreux endroits étaient encore en friche attendant leur tous pour y construire un entrepôt, un building ou encore un parking.


Le vent glacial venant du nord souffle fort. Il fait nuit. Salvatore est abrité par un préfabriqué près d'un des nombreux terrains en friche. Zicarelli se les gèle. Il a prit du sable plein la gueule. Désormais, il attend la visite d'un vieil ami. Ce port en friche lui donne des idées. Il devrait en parler à ses supérieurs et associés, ici aux USA, et là-bas, en Italie: investissement dans la construction du port, création de société ou investissement dans les syndicats. Et donc contrôle du transit, et de la marchandise, illicite...

Mais pour l'instant, Zicarelli est juste un rêveur qui a les couilles glacées, et il attend son contact, pour parler de ces fameuses marchandises... Illicites....

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Karma

Posté Le 06/04/2014 à 23:12:55

829 messages

Après quelques minutes, un caucasien approcha Salvatore en se frottant les mains à cause du froid. Arrivé à son niveau, il l'interrogea du regard avant de lui demander.
- Monsieur ?
C'était à Salvatore de confirmer son identité en premier en fait car il n'allait bien sûr pas parler d'activités illégales avec quelqu'un qui ne trempait peut-être pas. Une fois ceci fait, il s'expliquerait.
- Le topo, c'est que c'est actuellement les Irlandais qui contrôlent le port. Pas vraiment une mafia mais pas du genre à se laisser faire pour autant. Ce sont eux qui s'occupent principalement du trafic ici. Ils versent dans les armes surtout, mais pleins d'autres types de produits transitent ici il y a les chinois, les mongols ou encore les colombiens, ils s'arrangent juste pour décharger avec leurs propres hommes. C’est un peu un pot pourri.

Salvatore Zicarelli

Posté Le 07/04/2014 à 00:02:26

12 messages

Salvatore regarda l'homme qui lui adressa la parole. D'un coup un seul, il oublia le froid et la nostalgie qui le gagnait.

Il s'approcha de l'homme. Si c'était l'homme avec qui on lui avait dit rentrer en contact, il était en retard, ce qui avait le don de l'agacer:


"Je suis Monsieur Zicarelli, et j'attends quelqu'un... Je crois qu'il est en retard..."

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Karma

Posté Le 07/04/2014 à 00:52:18

829 messages

L'homme face à Salvatore grimaça à sa remarque et répondit avec simplicité.
- J'ai été retenu, désolé. J'ai fait ce que j'ai put...
Après un silence gênant, il écarta les mains d'un air interrogatif.
- Bon, alors... Y a-t-il autre chose que vous voudriez savoir ?

Salvatore Zicarelli

Posté Le 07/04/2014 à 00:54:21

12 messages

"Je voudrais savoir à qui j'ai à faire..."

Zicarelli, visiblement surpris. voir déçu... Ou énervé. C'est quoi ce contact... Qu'est ce que je fous ici, dans le trou du cul du monde... Alors que las bas en Sicile il se dore la pilule. Le rêve américain. Plutôt la punition.... L'exil américain... Zicarelli le banni... Donnez-lui une corde, par pitié...

"Bon écoute, mon patron, en Italie, m'a dit de venir ici, rencontrer quelqu'un... Des amis à nous... Que celui-ci me présenterait à son chef. Qu'il me ferait un topo sur les autres groupes qu'il y a en ville. Leur nombre, leur forces, leurs chefs, ou ils opèrent, leurs activités... Bref, je veux savoir ou j'ai foutu les pieds..."

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Karma

Posté Le 07/04/2014 à 15:12:11

829 messages

L'homme sourit à Salvatore et déclina son identité.
- Tout le monde me connait pas mon nom de scène, Oliver Twist pour vous servir. Vous savez ce que c'est dans ce milieu, personne ne connait le vrai nom de personne, de cette manière nous sommes sûrs de l'infaillibilité de nos contacts.
Il écouta ensuite patiemment la question de Salvatore et hocha la tête.
- Eh bien ici, nous avons un peu de tout qui se partagent les zones de la ville... Mais les principales organisations sont le FDL, des terroristes nazis. Les Black phœnix, un gang de blacks fondamentalistes, la mafia mongole qui donne bien dans le trafic d'armes et pour finir les tigres blancs, mafia chinoise qui tape dans la prostitution et la drogue surtout. Après il ya les gangs de rues comme les Crips, les Bloodz.
Concernant le patron, l'homme secoua sa tête de gauche à droite.
- Ni dieu ni maître c'est ma devise, votre boss à dut me confondre avec quelqu'un d'autre. Par contre si vous voulez rencontrer la mafia Italienne locale, c'est possible je vais vous mettre en contact. Mais je vous préviens ça n'a rien à voir avec ce que vous pouvez voir en Italie, la Cosa Nostra n'est pas très présente dans cette ville.

Salvatore Zicarelli

Posté Le 07/04/2014 à 15:30:52

12 messages

Visiblement agacé. Il ouvrit grand ses larges mains.

"Ecoute, si je te chope avec mes grandes paluches et que je te brise les os comme de vulgaires baguettes de pains, je suis certains que tu me donneras ta véritable identité ... Alors joue pas au plus malin avec moi... Peut-être qu'on est dans une ville de blaireaux, mais t'oublies un truc, je suis pas d'ici..."

Puis semblant se calmer...

"On a peut-être du te briefer sur moi... Ou pas... Ou peut-être que tu as pas cherché à en savoir plus. Si c'est le cas, t'es un cave, et tu dégages de ma route avant que je change d'avis...CIAOOOOOOOOO!!! "

Il fit craquer ses phalanges

"Bref, si tu sais qui qui sont "mes amis" (sous entendu membre de la cosa nostra),ou ils crèchent, et quels quartiers ils contrôlent, amène moi à eux... Et si je vois que t'es pas trop con, peut-être qu'on pourrait... s'aider..."

Je suis une machine à fric. Une putain de machine à fric. Une machine qui s'enraye. Sortez-moi de là!!

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Karma

Posté Le 08/04/2014 à 11:33:36

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Le visage du type face à Salvatore se décomposa et il écarquilla un peu les yeux pendant son discours. Quand il l'invita à dégager, il se contenta de reculer et de lui tourner le dos avant de commencer à marcher, ne prêtant aucune attention à ce qu'il disait pas la suite... Son pas pressé trahissait juste qu'il pensait ne plus rien avoir à faire ici.
Si Salvatore essayait de le rattraper, il se mettrait à courir avec une vitesse caractéristique de ces gens qui ont une très bonne foulée.

Salvatore Zicarelli

Posté Le 08/04/2014 à 14:03:07

12 messages

L'inconnu venait juste de lui tourner le dos... Salvatore sorti son arme, et continua à parler pour ne pas attirer l'attention de sa cible. Celui semblait très confiant, trop confiant, et méprisant à l'égard de Salvatore. C'en était assez. Il avait besoin des infos que pourrait lui donner ce gars. Ensuite, il déciderait de son sort. Il visait la jambe du type.

"On pourrait s'aider..."


[i] Salvatore allait lui apprendre les bonnes manières. Pour lui, ce gars n'était qu'un subalterne, un messager. Il y a des codes à respecter. Un messager, ou un homme d'un rang similaire, du moins en Italie, ne tourne pas le dos à un supérieur, avant que celui-ci ne lui en ait donné l'ordre. Salvatore se considérait supérieur à l'homme qu'il avait rencontré. Le retard qu'il avait au rendez-vous, la façon de s'exprimer, ça puait la merde...

Il était clair pour lui qu'il ne faisait pas partir de l'organisation. Un homme de l'organisation ne l'aurait pas traité ainsi. Et il aurait utilisé un langage codé, mais très clair, pour lui faire comprendre qui il était. Il aurait utilisé le terme "je suis un amis à vous", ou "un ami à toi", comme il était de coutume... Bref, il ne s'attendait pas à rencontrer un non-initié, et ne s'attendait pas non plus à rencontrer quelqu'un qui lui tienne tête. Ainsi, il devait absolument savoir qui était cet homme. Il agirait en conséquence.

A peine avait-il finit sa phrase que le coup partit. L'homme était encore à dix mètres. Il visait la cuisse gauche. Le vent soufflait vers la droit, il en avait prit conscience. Si le vent déportait la balle, chose peu probable lors d'un tir à cette distance, il avait alors plus de chance de toucher la cuisse droite. Le vent lui donnait un autre avantage: il couvrirait le bruit de la balle, ce qui lui laisserait le temps d'interroger l'homme en face de lui. Dans cette zone déserte la nuit, il ne risquerait pas d'être déranger.

Salvatore était prêt à tirer de nouveau, s'il se ratait. Et si son adversaire dégainait, il viserait le bras qui tiendrait l'arme, car pour l'instant, il ne voulait pas le tuer... Salvatore voulait juste avoir l'avantage dans la conversation et avoir ce bouffon à ses pieds, au sens propre comme au figuré, pour poser les questions...

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Karma

Posté Le 09/04/2014 à 11:27:42

829 messages

Le tir fit mouche et l'homme s'effondra en poussant un cri de douleur. Il faut dire qu'en même temps, allumer un homme qui fuit à cette distance n'était pas très compliqué (et le vent n'influait certainement pas su la trajectoire de la balle pour un tir à cette distance). Massant sa cuisse blessée, il hurla.
- Mais quel genre de cinglé êtes-vous ?! Vous dites de dégager et vous me tirez dessus ?!! Qu'est-ce que vous voulez à la fin !
Le mec était appeuré autant qu'enragé. Il reculait en s'aidant de sa jambe encore valide.

Hrp : un truc important, j'aimerais bien que tu arrête de changer le message par edits successifs s'il te plaît. Si tu n'as pas fini, c'est pas grave, prends plus de temps pour poster mais évite ça. De tempsen temps ça va mais comme ça fait déja deux fois en 4 posts, je me permet de te le dire.

Salvatore Zicarelli

Posté Le 09/04/2014 à 22:00:46

12 messages

Zicarelli s'approcha de l'homme qui s'était écroulé au sol, en pointant son arme sur lui :

"Décline ton identité, Je veux savoir pourquoi c'est toi qu'on a envoyé ce soir . Je veux savoir qui tu es, et qui t'as vraiment envoyé? Si c'est des amis à moi, dis moi ou je peux les trouver ... "

Il esquissa un sourire narquois:

"Si j'avais voulu te tuer, j'aurai viser la tete. Si j'avais voulu te rendre invalide, j'aurai viser le genou. C'est juste une petite punition."

s'approchant encore plus

"Pour l'instant, je suis le cinglé à qui tu as manqué de respect en partant sans mon autorisation. Et chez moi, le respect est plus important que tout.... "

Bouillonnant

"Pour l'instant, j'ai le droit de vie ou de mort sur toi... Et tu perds du sang... Alors fait vite."

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Karma

Posté Le 12/04/2014 à 18:14:10

829 messages

En gémissant et se tenant la jambe, le type hurla.
- Mais putain c'est vous qui me chassez ! Et après vous me tirez dessus, pourquoi vous me dites pas juste ce que vous voulez savoir?!!
Se rappelant de ce qu'il lui avait demandé deux secondes avant, il répondit à la question de Salvatore.
- Michael, Michael Gibserg, je suis un informateur... Un petit... Je vend es bruits de la rue à qui est intéressé et demande mes services. On m'a juste dit de vous retrouver ici et de répondre à vos questions, c'est bien ce que j'avais l'intention de faire avant que vous me disiez de dégager.

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